Services à la personne. L’Acimad cherche à mieux se faire connaître

Services à la personne. L’Acimad cherche à mieux se faire connaître

10 juin 2019

Article Publié le 10 juin 2019 à 18h30 - © Le Télégramme

Services à la personne. L’Acimad cherche à mieux se faire connaître

L’Acimad est née de la mutualisation de trois associations bien implantées sur le territoire (l’Adapa de Douarnenez, l’Adadom de Plogonnec et l’Adima de Quimper). Après avoir changé de nom, elle cherche à se faire connaître.

 

La maquette d’un flyer est projetée sur un tableau. « On pourrait inscrire de 7 à 77 ans », suggère l’un. « Mais non, ceux qui sont plus âgés ne vont pas s’y reconnaître », rétorque une autre, sans compter que les services peuvent concerner de très jeunes enfants. « De 0 à 99 ans, alors ». Une autre voix s’élève : « Que penseriez-vous de : Dès la naissance et à toutes les étapes de la vie ? ». « Ce n’est pas le Tour de France non plus », ironise un autre. « Mettons : À tous les moments de la vie, dans ce cas ».

 

950 usagers


Brainstorming de l’Acimad (Association cornouaillaise d’interventions, de maintien et d’accompagnement à domicile), salle Jean-Turmeau, à Douarnenez. Kakemonos et oriflammes, refonte du site internet, autocollants sur les véhicules sont passés au crible et les stratégies débattues. Depuis le début de ce vendredi après-midi, administrateurs et salariés planchent sur la communication de l’association. Il s’agit de trouver le moyen de bien se faire connaître.

Pourtant, l’Acimad n’est pas vraiment une nouvelle venue. Structure privée à but non lucratif chargée d’une mission d’intérêt général, elle est née le 1er janvier de la mutualisation de trois associations de services à la personne bien connues sur le territoire : l’Adapa de Douarnenez, l’Adadom de Plogonnec et l’Adima de Quimper. Elle compte 180 collaborateurs en CDI et accompagne aujourd’hui 950 usagers, principalement dépendants, sur le territoire.

 

Innovation

 

Cette mutualisation, rendue possible car les trois associations partageaient les mêmes valeurs, permet notamment de développer de nouveaux services et activités. Par exemple, « on a une équipe dédiée autour du handicap qui vient en relais des services de l’association Ken Ar Mor pour les personnes en situation de handicap psychique », explique Hervé Le Gall, directeur de l’association. « On est aussi en train de travailler à la mise en œuvre d’un service famille qui viendrait en relais sur les gardes atypiques et les besoins que pourraient avoir l’aide sociale à l’enfance ou la Caf sur de l’accompagnement familial ».

Signe de sa vitalité, douze CDI ont été créés l’an dernier, dans un secteur en tension. Les associations au sein de l’Acimad ont créé le contrat d’emploi durable qui regroupe quatre critères : proposer un CDI, un temps d’activité choisi, une formation qualifiante au métier d’aide à domicile, ainsi qu’un tutorat et accompagnement renforcé lors de la prise de fonction pour rassurer les nouveaux collaborateurs. Une innovation qui a donc bien marché et s’est étendue cette année au département.

 

 


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